La nouvelle est tombée ce matin même et a été annoncée par le biais d'un communiqué du CIO et relayé, nottament, par la page facebook de Oslo 2022.

Plus que trois ! C'est en effet le nombre de candidature encore présentent dans la course à l'obtention des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2022 et ce après le retrait ce lundi matin de la candidature Ukrainienne représentée par Lviv qui préfère se concentrer sur 2026.

La cause de ce retrait ? Bien entendu les difficultés économiques et politiques actuelles "En raison des conditions en Ukraine, nous estimons qu'il est plus naturel de chercher à organiser la candidature en 2026. Nous restons convaincus que ce sera positif pour l'Lviv et l'Ukraine d'accueillir des Jeux olympiques" a dit le chef de la candidature de Lviv, Sergey Gonsjarov.

- L'évaluation préliminaire effectuée par le groupe de travail du CIO a conclu que l'offre de Lviv a un grand potentiel pour le développement futur. Dans mes discussions avec le Premier ministre ukrainien (Arseni Iatseniouk) et le président du Comité national olympique (Sergei Bubka), nous avons conclu qu'il serait extrêmement difficile de poursuivre une offre pour 2022 dans les conditions actuelles, a indiqué le président du CIO, Thomas Bach.

Il n'y a donc plus que trois prétendantes à l'obtention de l'organisation des Jeux d'hiver de 2022 : Oslo en Norvège, Almaty au Kazakhstan et Pékin en Chine.

C'est fin mai que la candidature conjointe entre la Pologne et la Slovaquie, avec pour ville représentante Cracovie, s'est arrêtée.

Le dimanche 25 mai la population de Cracovie c'est prononcée à 70% en la défaveur de la poursuite de la candidature commune entre la Pologne et la Slovaquie lors d'un référendum.

« Ce résultat marque la fin des démarches de la municipalité pour organiser les Jeux olympiques », a expliqué Filip Szatanik, porte-parole de la ville, à l'agence AFP lundi 26 mai, avant de rajouter : « Le non est clair ».

Oslo compte bien profiter de cette occasion pour promouvoir sa candidature et donc celle de la Norvège :

« Cela renforce nettement notre candidature » a commenté le président de la Fédération sportive norvégienne Boerre Rognlien dans un communiqué.

« Notre candidature est maintenue et il est clair qu'avec un concurrent en moins, nous aurons encore plus de possibilités d'influencer la façon dont les Jeux d'hiver doivent être organisés. »

L'annonce de l'arret de la proposition de candidature de Munich (Allemagne) pour les Jeux de 2022 est passée quasiment inaperçu sur le site (honte à nous) et ce n'est que quatre mois après que nous venons réparer ce crime de lèse-majesté. M'enfin qu'importe, le constat est bien là : les Allemands ont dit "non" à la candidature de Munich en 2022, après sa défaite pour l'organisation de ceux de 2018 (Munich était arrivée deuxième, derrière PyeongChang et devant Annecy).

Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : le nombre d'opposants à la candidature de la capitale allemande pour 2022 était important, comme le montre cet article de http://www.sueddeutsche.de, traduit :

" Les Jeux olympiques d'hiver de 2022 ne viendront pas à la Bavière. La demande pour le grand événement a clairement été rejetée par les citoyens. Le Premier ministre Seehofer veut maintenant élargir les possibilités de référendums nationaux.

La deuxième tentative de Munich à proposer une candidature, avec trois communautés partenaires bavarois supérieurs, pour les Jeux olympiques d'hiver, est contrecarrée par l'opposition de la population. En quatre référendums à Munich, Garmisch-Partenkirchen et les deux districts de Traunstein et Berchtesgaden, la majorité des électeurs ont rejeté une candidature olympique pour les Jeux de 2022. Ainsi, le projet est déjà mort dans la phase initiale, car les responsables attendaient l'approbation des citoyens pour continuer la candidature.

A Munich, les opposants ont augmenté de 52,1 pour cent par rapport à 47,9 pour cent en face. À Garmisch-Partenkirchen, où la résistance avait déjà été particulièrement grande lors de la première candidature pour 2018, 51,6 pour cent des électeurs ont voté contre la candidature olympique, 48,4 pour cent en faveur. En Traunstein même 59,7 pour cent ont voté contre, à Berchtesgaden, le taux de refus était de 54 pour cent.

Le Maire de Munich, Christian Ude, qui s'était battu pour les plans olympiques, a reconnu la «défaite claire». C'était à ses yeux un Munich qui dit "non" pas seulement pour 2022, mais de façon permanente. La raison n'était pas la notion de Munich pour les jeux, mais «l'attitude de plus en plus critique des populations contre les grands événements sportifs."

Le Premier ministre bavarois Horst Seehofer a regretté le résultat, a montré en même temps, mais aussi de comprendre. Apparemment, les citoyens avaient vu que "les sports d'élite seront principalement déterminé par le mercantilisme." Aussi, c'est pour la plupart des "protection de la patrie" qui a joué un rôle majeur. Seehofer veut maintenant élargir les possibilités de référendums au niveau de l'État et d'augmenter ainsi considérablement la participation de la population.

"Très amer pour le sport allemand"

Même le ministre de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich a regretté le résultat. Comment pouvait-on, pour un tel événement majeur, "ne pas organiser contre la majorité de la population touchée." Toutefois, le Non à la candidature olympique en 2022 ne signifie pas la fin des Jeux Olympiques en général en Allemagne. DOSB directeur sportif Michael Vesper a nommé le résultat d'une "occasion manquée". Le vote était «très amère pour le sport allemand."

En revanche, les opposants Olympiques ont répondu avec enthousiasme à la suite. Les citoyens ont "clairement rejeté" le "Grand Homme pensée" du CIO et le haut hall des sports, a déclaré la chef du Parti vert du parlement de l'Etat, Ludwig Hartmann, l'une des forces motrices des adversaires olympiques. Le vote des citoyens était aussi «un signal pour des structures plus démocratiques dans le sport". Les personnes dans la région métropolitaine de San Diego et défenseurs de la nature dans les Alpes aurait-il "remportés une victoire importante." La sortie des décisions publiques est susceptible d'être la fin pour les projets de Jeux olympiques d'hiver en Allemagne pour longtemps. Après tout, Munich avait déjà clairement échoué dans sa candidature pour les Jeux en 2018 contre Pyeongchang en Corée du Sud.

Le taux de participation a été très élevée en Haute-Bavière pour les décisions publiques. Elle gisait à Garmisch à 55 pour cent, à Traunstein à 40 pour cent. A Munich, près de 29 pour cent des électeurs admissibles ont participé au vote. Les opposants semblent s'être beaucoup mieux mobilisée. Ils avaient toujours dénoncé les coûts élevés d'une destruction inacceptable de la nature et les contrats restrictifs du CIO. Les promoteurs ont fait valoir à l'occasion que les Jeux olympiques auraient avancés le développement de toute la région."

La mairie de Stockholm a annoncé vendredi quelle s'opposée à organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver 2022 dans la capitale Suèdoise.

Le maire conservateur de Stockholm, Sten Nordin a déclaré à l'agence TT : "Je ne peux pas recommander au conseil municipal d'avoir pour priorité des JO d'hiver". Et comme pour définitivement enterrer la candidature, il a rajouté : "C'est toujours plus sympathique de dire oui plutôt que non, mais nos fonctions prévoient d'établir des priorités strictes". Mais "cela n'est pas un non aux jeux Olympiques à l'avenir" a t'il précisé.

Son parti, les Modérés, s'est aligné sur deux alliés qui avaient déjà dit leur opposition, les libéraux et les chrétiens-démocrates, en invoquant la question du coût. Le Comité Olympique Suédois, porteur de la candidature de la ville, avait souligné, jeudi, que de nouveaux moyens d'abaisser le coût prévisible des JO étaient à l'étude, et avait déploré que les conseillers municipaux se décident à partir de "calculs et propositions déjà dépassés".

Mais avant la Ville, le gouvernement avait déjà fait part de son scepticisme, estimant le budget prévisionnel nettement sous-estimé. Le Comité olympique suédois a remis à la période au-delà des élections législatives de septembre la question des garanties financières de l'État.

Stockholm, étant loin des montagnes, avait prévu de s'associer à Åre, station de sports d'hiver à environ 500 kilomètres au nord-ouest de la capitale, pour les épreuves de ski alpin.

La ville Suèdoise n'apparait de toutes façons pas comme favorite face aux autres candidates à l'organisation des Jeux de 2022, à savoir : la capitale norvégienne Oslo, Pékin, Lviv, en Ukraine, Almaty, au Kazakhstan et Cracovie, en Pologne associée à la Slovaquie.

La candidature d'Oslo, a immédiatement rebondit sur l'arrêt de la candidature de la Suède en indiquant : "Les politiciens en Suède aujourd'hui ont arrêtés des plans pour les Jeux olympiques d'hiver suédois en 2022. Des rapports et des désaccords économiques incertaines plantes environnantes sont parmi les raisons. Nous croyons que cela peut renforcer les possibilités de la Norvège. D'accord?"

"Il reste cinq fortes candidates et nous attendons une belle course pour l'organisation des jeux Olympiques d'hiver", a fait valoir le CIO.