L'annonce de l'arret de la proposition de candidature de Munich (Allemagne) pour les Jeux de 2022 est passée quasiment inaperçu sur le site (honte à nous) et ce n'est que quatre mois après que nous venons réparer ce crime de lèse-majesté. M'enfin qu'importe, le constat est bien là : les Allemands ont dit "non" à la candidature de Munich en 2022, après sa défaite pour l'organisation de ceux de 2018 (Munich était arrivée deuxième, derrière PyeongChang et devant Annecy).

Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : le nombre d'opposants à la candidature de la capitale allemande pour 2022 était important, comme le montre cet article de http://www.sueddeutsche.de, traduit :

" Les Jeux olympiques d'hiver de 2022 ne viendront pas à la Bavière. La demande pour le grand événement a clairement été rejetée par les citoyens. Le Premier ministre Seehofer veut maintenant élargir les possibilités de référendums nationaux.

La deuxième tentative de Munich à proposer une candidature, avec trois communautés partenaires bavarois supérieurs, pour les Jeux olympiques d'hiver, est contrecarrée par l'opposition de la population. En quatre référendums à Munich, Garmisch-Partenkirchen et les deux districts de Traunstein et Berchtesgaden, la majorité des électeurs ont rejeté une candidature olympique pour les Jeux de 2022. Ainsi, le projet est déjà mort dans la phase initiale, car les responsables attendaient l'approbation des citoyens pour continuer la candidature.

A Munich, les opposants ont augmenté de 52,1 pour cent par rapport à 47,9 pour cent en face. À Garmisch-Partenkirchen, où la résistance avait déjà été particulièrement grande lors de la première candidature pour 2018, 51,6 pour cent des électeurs ont voté contre la candidature olympique, 48,4 pour cent en faveur. En Traunstein même 59,7 pour cent ont voté contre, à Berchtesgaden, le taux de refus était de 54 pour cent.

Le Maire de Munich, Christian Ude, qui s'était battu pour les plans olympiques, a reconnu la «défaite claire». C'était à ses yeux un Munich qui dit "non" pas seulement pour 2022, mais de façon permanente. La raison n'était pas la notion de Munich pour les jeux, mais «l'attitude de plus en plus critique des populations contre les grands événements sportifs."

Le Premier ministre bavarois Horst Seehofer a regretté le résultat, a montré en même temps, mais aussi de comprendre. Apparemment, les citoyens avaient vu que "les sports d'élite seront principalement déterminé par le mercantilisme." Aussi, c'est pour la plupart des "protection de la patrie" qui a joué un rôle majeur. Seehofer veut maintenant élargir les possibilités de référendums au niveau de l'État et d'augmenter ainsi considérablement la participation de la population.

"Très amer pour le sport allemand"

Même le ministre de l'Intérieur Hans-Peter Friedrich a regretté le résultat. Comment pouvait-on, pour un tel événement majeur, "ne pas organiser contre la majorité de la population touchée." Toutefois, le Non à la candidature olympique en 2022 ne signifie pas la fin des Jeux Olympiques en général en Allemagne. DOSB directeur sportif Michael Vesper a nommé le résultat d'une "occasion manquée". Le vote était «très amère pour le sport allemand."

En revanche, les opposants Olympiques ont répondu avec enthousiasme à la suite. Les citoyens ont "clairement rejeté" le "Grand Homme pensée" du CIO et le haut hall des sports, a déclaré la chef du Parti vert du parlement de l'Etat, Ludwig Hartmann, l'une des forces motrices des adversaires olympiques. Le vote des citoyens était aussi «un signal pour des structures plus démocratiques dans le sport". Les personnes dans la région métropolitaine de San Diego et défenseurs de la nature dans les Alpes aurait-il "remportés une victoire importante." La sortie des décisions publiques est susceptible d'être la fin pour les projets de Jeux olympiques d'hiver en Allemagne pour longtemps. Après tout, Munich avait déjà clairement échoué dans sa candidature pour les Jeux en 2018 contre Pyeongchang en Corée du Sud.

Le taux de participation a été très élevée en Haute-Bavière pour les décisions publiques. Elle gisait à Garmisch à 55 pour cent, à Traunstein à 40 pour cent. A Munich, près de 29 pour cent des électeurs admissibles ont participé au vote. Les opposants semblent s'être beaucoup mieux mobilisée. Ils avaient toujours dénoncé les coûts élevés d'une destruction inacceptable de la nature et les contrats restrictifs du CIO. Les promoteurs ont fait valoir à l'occasion que les Jeux olympiques auraient avancés le développement de toute la région."