• Oslo 2022 met fin à sa candidature : nouveau coup dur pour le CIO ! (Partie 2)

    Oslo, en mettant fin à sa candidature pour le Jeux de 2022, n'a donc laissé que deux villes dans cette "course" : Almaty, au Kazakhstan, et Pékin (Beijing). Ces villes sont très proches géographiquement de Sotchi, ville du Cocasse Russe qui a accueilli les Jeux d'hiver de 2014 , et de PyeongChang, la ville coréenne qui sera l'hôte des Jeux de 2018. Or, le Comité International Olympique aurait vu d'un bon oeuil des Jeux d'hiver en Norvège en 2022 car cela permettait de réspecter la règle non-écrite de l'alternance entre continents. Le CIO a vivement réagit au retrait norvégien :

    "Par voie de communiqué, l'instance basée à Lausanne évoque une «occasion manquée» pour la Norvège et ses habitants. «Oslo 2022 n'a envoyé aucun de ses membres seniors et pas un seul représentant du gouvernement» au séminaire des finances, organisé plus tôt dans l'année par le CIO à l'intention des trois villes candidates, poursuit sur un ton plus courroucé le communiqué. Les hommes politiques norvégiens ont donc «pris leur décision en se basant sur des demi-vérités ou des inexactitudes.»

    La pilule a d'autant plus de mal à passer pour le CIO qu'il avait récemment relevé de 240 millions de dollars la dotation versée par avance à la ville-hôte des Jeux, la portant à 880 millions de dollars. Un geste censé atténuer les craintes norvégienne d'un gouffre financier engendré par la candidature d'Oslo. Un geste qui n'a finalement pas suffi. «Je ne suis pas surpris de la décision. On ne peut pas l'être si on connaît la trame politique. On a déjà vécu des retraits durant cette phase de candidature (...) De plus il faut voir que l'on vit actuellement une crise économique qui pose des questions légitimes sur les projets financiers. Mais personne ne doit s'inquiéter pour les jeux Olympiques», a rassuré jeudi, dans un entretien à l'agence allemande SID, Thomas Bach, le président du CIO."

    Source : http://sport24.lefigaro.fr/le-scan-sport/buzz/2014/10/03/27002-20141003ARTFIG00044-jo-2022-oslo-jette-l-eponge-et-contrarie-le-cio.php

    Mais d'ou vient donc cette epur à l'obtention des Jeux de 2022 en Europe ?

    "C'est l'effet Sotchi!", expliquait récemment au site FrancJeux Gian-Franco Kasper, président de la fédération internationale de ski (FIS), défenseur de la candidature norvégienne qu'il voyait alors malmenée. "En Europe notamment, les gens n'ont pas tous réalisé que le plus gros des dépenses des derniers Jeux d'hiver (37 milliards d'euros) a été consacré à des infrastructures durables" dont Oslo n'aurait pas eu besoin pour 2022.

    Et pour cause, le budget envisagé par la ville hôte des JO d'été de 1952 ne se montait qu'à 4,3 Md EUR. Qu'importe! La distinction entre le budget consacré aux infrastructures parallèles (routes, chemins de fer, aéroports, logements...) et celui du comité d'organisation des JO n'a pas été suffisamment explicitée par le CIO et les partisans des Jeux pour convaincre, en Norvège, une population hostile aux deux tiers à la candidature pour 2022 -- dans des sondages de fin août.

    - Fuite en avant -

    Et malgré le succès des JO de Lillehammer, en 1994, les Norvégiens ne misent pas sur les Jeux pour développer leur économie.

    Source : http://www.lamontagne.fr/france-monde/sports/actualite/autres-sports/2014/10/23/jo-d-hiver-2022-les-jeux-font-peur_11167086.html


    Tags Tags : , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :